Pour Bertrand Prouillan, la vie s'est figée un certain 9 juillet, jour de ses vingt ans, au retour d'un séjour à Barcelone où son père a fait pratiquer sur lui une lobotomie. Ainsi, son père, Henri Prouillan, a-t-il pu, sans crainte de scandale, accéder pendant dix-sept mois à la fonction de ministre dans le gouvernement du moment. Vingt ans plus tard, la famille a éclaté, chacun a fait sa vie en tentant d'oublier son rôle dans le drame.