Avis des internautes (6)
#ConcoursChapitre. J'ai été grandement déçu par un début d'histoire poussif et faisant trop la part belle à une réflexion philosophique plutôt ardue et bourrée de poncifs éculés du genre : Les riches sont tous pourris ...Seuls les pauvres sont honnêtes ... La religion est l'opium du peuple...etc ... En somme une première partie plus sectaire et moralisatrice que passionnante ... Toutefois, ce livre m'ayant été vivement recommandé par une amie artiste aux goûts très surs , par égard pour elle, j'ai persisté, et, je n'en suis pas mécontent ! Donc, à mi-parcours j'ai failli abandonner, quand Mr Ozu est apparu . Et c'est à ce moment là, que commence vraiment l'histoire : Les deux principales héroïnes Renée la concierge quinquagénaire et Paloma ,jeune fille de douze ans, prennent réellement vie , communiquent , vivent enfin ! Cette deuxième partie est vraiment intéressante , subtile et savoureuse avec une belle réflexion sur la place de l'art et son parfum d'éternité dans nos vies de mortels. En résumé : Une fable triste, longue à se mettre en place, mais finalement intéressante et dont chacun tirera la morale qui lui plaira . Pour ma part, j'ai retenu une pensée attribuée à Renée "L'art , c'est la vie, mais sur un autre rythme" et, une autre de la jeune Paloma : " C'est comme si les notes de musique faisaient un genre de parenthèse dans le temps, de suspension, un ailleurs ici même, un toujours dans le jamais . Oui, c'est ça, un toujours dans le jamais ."
#ConcoursChapitre Ce roman, satirique, enveloppe la critique d'une pellicule d'humour de bienséance. Il pointe du doigt bien des clichés mais s'il y a bien une chose dont il se fiche royalement c'est de polémiquer sur les capacités intellectuelles des concierges. La concierge est pour ce roman ce que croquis est pour le dessinateur : un objet façonné à l'arrache, aucunement une fin en soi mais un moyen pour le dessinateur de s'assurer de ses capacités. Renée aurait tout autant pu être la femme de ménage, l'esthéticienne ou la boulangère du coin. A vouloir se dandiner comme un paon (essai philosophique) ou voler comme une colombe (roman) sans y parvenir, le livre se trouve déchu au rang de marche de canard (autofiction). Pourtant j'apprécie la satire et le langage docte mais un bon dosage était absent. Débiter 37 ans de sa vie en un espace si réduit amène forcement à l'asphyxie littéraire, car si on regarde de près ni Paloma ni Renée n'est héroïne, le seul personnage omniprésent est Muriel. En somme, ce livre pourrait être assimilé à un chef d'oeuvre pour qui cherche une histoire qui bifurque un peu de la norme. En tant qu'essai philosophique il n'est que pensées épandues au lieu d'un réel questionnement dans le but d'apporter des éléments de réponse. Leçon de vie, il n'en comporte aucune dans la mesure où l'âme même de l'intrigue est une grossière sottise: considérer l'intelligence comme le débit de pensées instruites. Le livre aurait dû commencer par définir l'intelligence : étendue de connaissances ou d'aptitudes ? L'un est érudition l'autre est sagesse. L'un tête bien pleine l'autre tête bien faite.
mais il faut être un minimum gourmand pour le finir car il est long de mots relevés, dans un langage soutenu. Mais bon, il se finit quand même. On peut en gouter et le lire progressivement sur plusieurs jours, on se rend compte que l'auteur a de jolis tours dans son sac, très original !
Tout simplement magnifique ... un des meilleurs livre de l'année 2008. Même si les premières pages sont un peu lourdes, on se régale par la suite, on rit, on pleure, on compatit
Magnifique envolée de pensées et de mots dans le monde de Renée et Paloma. L'hyper sensibilité s'exprime par l'intelligence d'une concierge et d'une petite fille. L'habit ne fait pas le moine pour atteindre le bonheur quand celui-ci est en fait au coeur de chacun de nous et au hasard des rencontres. Très touchant, une belle plume.
Je suis en train de le lire ... avec délectation, car c'est un livre qui se déguste et non qui se dévore : finesse, intelligence, subtilité, un bon sens incontournable qu' un charme fou dans la façon de l'exprimer ne rend jamais anodin ni ridicule, des personnages dont on pourrait croire qu'on les a tous rencontrés ... quelle erreur, et là encore, l'élégance de l'auteur de nous faire comprendre notre global manque d'imagination et notre paresse intellectuelles chronique ! Mais cela est fait si drôlement, et, j'ai l'impression sans "méchanceté" aucune ... Bref, je repars lire ... juste quelques pages, parce que je ne suis pas pressée d'arriver à la dernière. Ce livre me manque déjà.
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